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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 03:59

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Espagne : Dans ce squat andalou, des femmes « sans lumière, sans eau, et sans peur »
 

Dans un immeuble squatté de Séville, en Espagne, des mères de famille victimes de la crise ont pris le pouvoir et créé une communauté « utopique ». Leur expulsion est prévue pour le 15 février.

Alexia Eychenne | Journaliste

 


 

L’immeuble du Corrala de Vecinas, le long d’une avenue périphérique de Séville, le 17 octobre 2013 (Alexia Eychenne)


(De Séville, Andalousie) De loin, le bâtiment ressemble à n’importe quel squat d’un mouvement pour le droit au logement, slogans compris. « Plus personne sans toit, plus de toits sans personne », proclament sur la façade des draps tagués de noir. Mais dans l’arrière-cour transformée le dimanche en lieu d’assemblée générale, dans le parking sans voiture où les occupants préparent leurs actions, seules les femmes prennent la parole, comme les décisions.

Nous sommes au « Corrala de vecinas », inauguré il y a vingt mois dans quatre immeubles vacants, le long d’une avenue périphérique de Séville. Venus du XVIe siècle, les « corrales » étaient des immeubles où les familles vivaient en communauté autour d’un patio. Et « vecinas », les voisines, parce que les femmes, et non les hommes, décident de son sort.

La honte du pater familias

Les militants du mouvement du 15-M – les Indignés espagnols – n’en reviennent toujours pas. En 2011, au plus fort de la crise, ils ont ouvert à Séville des « Pive », sortes de permanences pour les Espagnols expulsés en masse de leurs logements, par les banques ou les propriétaires. Attablé dans un troquet du quartier ouvrier de la Macarena, à deux pas du squat, Juanjo, la trentaine, se souvient :

« Nous avons vu débarquer 80% de femmes. Beaucoup de mères seules qui se sont retrouvées à la rue après avoir perdu leur travail. D’autres avaient des maris. Mais ils n’ont pas supporté de ne plus pouvoir jouer le rôle du “chef” de famille que la société leur prête. Soit ils les ont quittées, soit ils sont restés en retrait et les femmes ont dû aller de l’avant. »

Une nuit de mai 2012, une dizaine de femmes aidées des Indignés a donc fracturé les serrures du bâtiment neuf en briques roses. Poussé trop vite du temps de la bulle immobilière, il a été revendu par son propriétaire en faillite à la caisse d’épargne IberCaja. Laquelle n’a pas l’intention de le louer, pas même aux voisines qui proposent de verser un petit loyer. 36 familles y vivent aujourd’hui.

 


« Ceci est notre maison » : un slogan dans le garage où les voisines préparent leurs actions (Alexia Eychenne)

 

A 45 ans, divorcée et mère d’un ado de 14 ans, Toñi n’aurait jamais imaginé faire partie d’une telle équipée. L’histoire de cette grande femme au visage buriné de gitane, point noir tatoué entre les yeux, fait écho à celles de dizaines d’autres « voisines ». Des femmes humbles, souvent au foyer ou condamnées à laver celui des autres :

« Avant la crise, mes ménages et mes petits boulots d’aide à domicile me permettaient de survivre. J’ai toujours tout payé : loyer, eau, électricité. Mais j’ai perdu mon appartement avec mes quelques clients. La culpabilité était terrible. J’ai laissé mon fils à ma sœur et dormi une semaine dans ma voiture avant d’entendre parler du projet d’occupation. »

« Ce que je vis ici ? C’est divin »

Toñi reçoit aujourd’hui dans un trois-pièces égayé par des peintures aux murs. Elle assure que le squat ne lui apporte pas qu’un abri :

« Ce que je vis ici ? C’est divin. Avant d’arriver, je connaissais peu de gens, je n’osais pas mettre les pieds dehors à moins d’aller travailler. Mes soirées, je les passais devant la télé. Moi qui ai toujours dû tout assumer seule, j’ai trouvé une famille. Mon fils ne veut plus partir. »

Aguasanta ne dit pas autre chose. Elle aussi fait aussi partie de ces femmes maltraitées par la vie et la crise, qui trouvent dans l’aventure un peu de réconfort. Du genre taiseux, visage grave, elle raconte trois ans de chômage et une équation impossible : payer 550 euros de loyer en n’en gagnant 300. Puis une nouvelle vie, collective cette fois, qui l’a aidée à relever la tête :

« Jusque-là, mon quotidien tournait autour de mon foyer, des repas et de mes trois enfants. Quand j’ai perdu mon logement, j’ai frappé à beaucoup de portes sans que personne ne m’aide. Ici, les femmes n’attendaient que ça. J’ai découvert du jour au lendemain que l’on pouvait compter les unes sur les autres. »


Elena (au centre) avec des voisines, sur l’esplanade au pied de l’immeuble (Alexia Eychenne)

La porte grande ouverte

La solidarité de la Corrala consiste d’abord à laisser « sa porte grande ouverte », explique Elena. La trentenaire au visage poupon prenait, elle aussi, la direction d’une vie de galère et d’impuissance. Au chômage comme presque tous ses amis, elle a été coiffeuse et caissière, toujours en CDD :

« 50 à 70% de mon salaire passait dans mon loyer. Quand mon contrat s’est terminé, j’ai dû retourner vivre chez ma mère, avant de m’installer ici. »

A la Corrala, elle donne des coups de main à celles qui en ont encore plus besoin :

« On s’organise pour garder les enfants des mères seules. Quand on manifeste, une ou deux d’entre nous rentrent plus tôt pour leur faire à manger, pareil quand des voisines qui travaillent tard. Chacun vit chez soi mais on essaye de résoudre les problèmes ensemble. »


L’arrière-cour où se tient l’assemblée générale chaque dimanche (Alexia Eychenne)

Le squat est devenu une petite communauté avec ses règles et ses rituels. Le dimanche à 19 heures, la cour nichée entre les quatre blocs se transforme en agora. A la tête d’une commission, Toñi, la gitane, livre chaque semaine son compte-rendu des « bonnes relations entre voisins » devant une centaine de personnes. D’autres font pareil pour le ménage – réparti par étage – l’intendance, etc., et soumettent les décisions au vote de l’assemblée.

C’est aussi là que les femmes décident des actions à mener pour revendiquer le droit à un logement digne, prévu par la Constitution espagnole. Aguasanta a manifesté presque tous les jours devant le siège sévillan d’IberCaja, participé à des flash-mobs de danse sévillane contre les expulsions d’autres squats, négocié avec les autorités provinciales et municipales ou le Défenseur du peuple andalou. Elle s’anime quand elle en parle :

« Aller voir tous ces gens pour défendre des droits que je ne pensais même pas avoir, ça a changé l’image que je me faisais de moi-même, j’ai l’impression de m’être réalisée en tant que femme. »

Pour Elena, les voisines ont pris conscience qu’elles avaient un peu de pouvoir, le début d’un processus d’« empoderamiento » :

« Ça ne s’est produit dans aucun autre squat de Séville, c’est déjà une petite victoire. »

Au début, un des occupants battait sa femme


Une voisine sur l’esplanade au pied de l’immeuble (Alexia Eychenne)

Elles sont tellement ébahies, les voisines, de ce qu’elles ont osé dire et faire ces derniers mois, qu’elles ont rebaptisé le squat « L’Utopie ». C’est un mot qui aimerait faire oublier le long chemin de misère et d’exclusion dont elles ne sont pourtant pas encore sorties.

Beaucoup ont subi des années de violence conjugale. Dans les premiers mois de la Corrala, un des occupants battait d’ailleurs sa femme. Les voisines sont allées le trouver, raconte Elena :

« On lui a dit qu’il n’était pas question qu’il reste s’il continuait, alors il est parti. On a essayé de soutenir sa femme et de la convaincre de porter plainte. Mais elle a fini par disparaître, on ne sait pas ce qu’elle est devenue. Ces questions-là ne se règlent pas en un jour. »

Même protégées pour un temps de la rue, les voisines vivent toujours dans la précarité. L’accès à l’eau et à l’électricité a été coupé. Les familles bricolent, entre générateurs, batteries solaires et réchauds. Sur l’esplanade qui sépare le squat d’un hôtel du groupe Marriott, un ballet se produit toutes les heures : les femmes chargent un charriot de bouteilles vides et les remplissent à une fontaine avant de les remonter dans les étages.


Une famille du squat remplit des bouteilles d’eau à la fontaine publique (Alexia Eychenne)

Expulsion prévue le 15 février

Au chômage avec son fils de 9 ans et Jesus, son compagnon malade d’un cancer, Manuela, 42 ans, flanche parfois :

« Bien sûr que tu perds le moral quand tu vois que rien ne bouge ou quand tu dois aller mendier des bougies chez des voisines. Il y a des jours où tu te lèves en riant, d’autres en pleurant, c’est comme ça. »

Depuis le 31 janvier, les voisines sont soudées dans un dernier combat. Le juge sévillan chargé du dossier a autorisé l’expulsion du squat à compter du 15 février. Les voisines ont déposé un recours pour demander sa suspension. Toñi, elle, a commencé une grève de la faim devant IberCaja pour exiger que cinq voisines parties à Saragosse soient reçues au siège de la banque. En attendant, elle insiste :

« J’essaye de ne pas penser à l’avenir, mais je n’ai pas peur. Je ne me suis même jamais sentie aussi forte. »


« Sans lumière, sans eau et sans peur » : un slogan dans le garage où les voisines préparent leurs actions (Alexia Eychenne)

 

Espagne : dans ce squat andalou, des femmes « sans lumière, sans eau, et sans peur » - Rue89

 

 

Voir aussi mon petit post :

09/03/2008

 

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 04:48

 

http://imageshack.us/photo/my-images/213/grantwood.jpg/

 

Reçu ce courriel que je partage avec vous,
Soutien mutuel pour revitaliser nos villages
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Bonjour Eva,
 
 
Alors que j'effectuais des recherches sur les monnaies alternatives, j'ai découvert votre blog : http://sos-crise.over-blog.com/.

C'est avec intérêt que j'ai visionné votre vidéo pour revitaliser les villages.
 
J'habite en Mayenne, dans un village de 900 âmes, où il n'y a plus grand chose... quelques associations, une bibliothèque mobile, la mairie qui sert de relais poste... mais plus d'épicerie, plus de café...

Je vous rejoins sur l'urgence de créer des lieux de vie dans les petits villages de France désertés, sur l'importance d'un espace d'échange, du retour à "l'épicerie mobile" pour dépanner et recréer un lien social, de la redynamisation de notre économie locale. (voici un exemple parmi d'autres http://www.lechampcommun.fr/le-garde-manger)
 
J'ai créé bénévolement, fin décembre 2011 le site www.Mandji.fr qui vise à faciliter la vente et la recherche de produits alimentaires en circuit court. Cela s'adresse aussi bien aux producteurs, agriculteurs professionnels qu'aux AMAP, aux particuliers qui auraient des excédents de potager à vendre, donner ou échanger, à des personnes qui aiment et on le temps de cuisiner et qui pourraient proposer leurs petits plats maison et en partager les frais.
 
J'ai récemment écrit au maire de la commune pour proposer la mise en place de solutions innovantes comme un supermarché de produits locaux communautaire, la mise en place d'une monnaie locale ou encore un système d'échange comme les Accorderies...
 
 
Par ce message, je voulais vous remercier pour votre blog, vous soutenir dans votre démarche et vous faire connaitre mon initiative Mandji.fr.

 
Au plaisir de vous lire,
 
Bien cordialement
 
Marie
.http://1.bp.blogspot.com/-m5uZ3aPANUY/Txkc9xa3AiI/AAAAAAAACWU/zmUliQbnoik/s1600/DSC01488.jpg
http://1.bp.blogspot.com/-m5uZ3aPANUY/Txkc9xa3AiI/AAAAAAAACWU/zmUliQbnoik/s1600/DSC01488.jpg
 
Mandji.fr | consommer juste et local
 

Mandji.fr est le service pratique et gratuit pour
vendre et trouver des produits alimentaires « made in local ».
Pourquoi Mandji.fr ?

Mandji.fr s’adresse à tous ceux qui veulent consommer juste et local,

particuliers, groupes d’achat, AMAP, SEL, « ruches »,

professionnels de la restauration, collectivités… pour :

  • Valoriser les produits locaux
  • Faciliter la diversification des débouchés des producteurs et petits commerçants
  • S’affranchir partiellement de la dépendance à la grande distribution
  • Faciliter l’action des consom’acteurs
  • Manger mieux à des prix raisonnables

Plus qu’un annuaire de producteurs, Mandji propose

un catalogue de produits locaux vendus en direct

ou par un seul intermédiaire (= vente en circuit-court),

et permet de trouver facilement les produits alimentaires

(mais pas que..), fabriqués à coté de chez vous.

Comment chercher des produits sur Mandji ?

Par catégorie – Fruits & Légumes, Viande, Produits de la mer, Plats cuisinés, Produits laitiers, Epicerie, Boulangerie, Boissons & Vins, Coin du jardinier, Beaute naturelle.

Par proximité – Indiquez un code postal et/ou ville puis sélectionnez le rayon de recherche (1km, 5km, 10km, etc). Vous pouvez aussi ajouter un mot clé (ex. asperge).

Par origine – Visualisez les produits proposés en direct par les producteurs, ceux proposés par des AMAP et autres associations qui sont déjà en relation avec des producteurs, par des petits commerçants (bouchers, boulangers, traiteurs…) ou par des particuliers, notamment pour des petits plats maison ou des excédents de potager.

Par date -  Vous pouvez consulter les annonces par date Aujourd’hui, Cette semaine, La semaine dernière, Ce mois-ci

______________________

Vous voulez vendre vos produits sur Mandji.fr ? Cliquez ici
 
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Vous produisez et vendez local ?

Faites le savoir !

Que pouvez-vous vendre sur Mandji ?

Des produits alimentaires locaux – Fruits et légumes, viande, charcuterie, poisson, plats cuisinés, produits laitiers, épicerie, produits de la ruche, pain, vin, champagne…

Des produits de beauté fabriqués artisanalement en France – Savons, crèmes de soin et autres cosmétiques, parfums et eau de Cologne, etc

Des produits pour le jardin – Plantes, fleurs, graines, plants…

D’une manière générales les produits proposés sur Mandji sont vendus en circuit court, c’est-à-dire directement par le producteur ou par un seul intermédiaire (boucher, charcutier, boulanger, traiteur, etc).

Comment cela fonctionne-t-il ?

Rapide et gratuit, Mandji.fr vous permet de diffuser des annonces gratuites pour faire connaitre votre activité  et vendre vos produits.

Inscrivez-vousInscrivez-vous et complétez la description de votre profil : présentation de votre activité, mode de vente (à la ferme, marché, livraison à domicile, vente à distance…), infos de contact, site web et logo.

Déposez vos annonces – Vous pouvez déposer des annonces pour tout ou partie de votre catalogue produit, pour faire connaitre des nouveautés ou des promotions.

Votre vitrine est en ligne – Les utilisateurs (consommateurs, AMAP, groupes d’achat, CE, professionnels de la restauration à la recherche de fournisseur locaux…) consultent votre catalogue de produits en ligne, et vous contacte directement pour passer commande.

Qu’est ce que comprend l’inscription gratuite ?

En vous inscrivant sur Mandji.fr, profitez GRATUITEMENT de…

1- Une fiche de présentation sur laquelle vous pouvez mettre en avant :
- Vos savoir-faire et spécificités (label, bio, etc.)
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- Vos coordonnées et celles de vos points de vente
- Vos horaires d’ouverture / disponibilités

2- L’ajout de votre logo
3- Le référencement de votre catalogue produits : nombre d’annonces illimité !
4- Un lien vers votre site web
5- La gestion de votre fiche de présentation via votre compte Mandji

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Pour bénéficier d’une meilleure visibilité  -  votre activité, votre lieu de vente, votre marque sont mis en avant et toutes vos annonces sont regroupées sur une même page, ce qui augmente vos chance de vendre.

La gestion et le suivi simplifié de vos annonces – à partir de votre tableau de bord, vous gérer facilement vos annonces et vous pouvez visualiser le nombre de visites reçu dans votre « boutique ».

Vous n’avez rien à perdre  – pas de frais d’inscription, pas de frais de mise en ligne, pas de commission et pas d’engagement ! Mandji.fr vous fournit gratuitement un nouveau canal de distribution. Qu’avez-vous à perdre à essayer ?

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( anonyme,  gratuite )

 

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Rappel :

Vidéo Revitalisons nos villages, avec eva

 

 

R-sistons video 1 : Revitaliser nos villages, l'idée d'eva R-sistons  
lecture en cours
14:50

 

Le texte
de la vidéo,  pour approfondir et relayer

 

Voir aussi :

 

  1. sos-crise.over-blog.com/article-defis-de-demain-monnaie-locale-poul...
    gifBlog | http://www.mandji.fr/blogLe Pays salonais aura bientôt sa monnaie locale.Via Scoop.it ... sos-crise. Dimanche 22 janvier 2012 7 22 /01 /Jan /2012 22:53 ...

.

http://www.protic.net/profs/menardl/agriculture/ruralite.gif

http://www.protic.net/profs/menardl/agriculture/ruralite.gif

 

Site web  |

  http://www.mandji.fr
Blog | 

http://www.mandji.fr/blog

 

Facebook  | 

http://www.facebook.com/pages/Mandjifr/157068837730969

 

 

L'administratrice de ces formidables sites,

une jeune femme douée, dynamique, diplômée,

est actuellement sans emploi.

Vous pouvez prendre contact avec elle, eva

 

 

.

Marie Defrance
  • 34 ans
  • Chateau-Gontier  (53200) France
  • Permis de conduire

Courts extraits (plus bas) voir ici :

Polyvalente & Expérimentée

Candidate polyvalente possédant dix années d’expériences sur le marché du travail, en tant que salarié et entrepreneur.
Consciente de la diversité de mes expériences, je suis à l'écoute du marché, plus particulièrement d'opportunités dans le développement de l’économie locale (services de proximité, circuit-court, revitalisation rurale…)

 

EPF (septembre 1997 - juin 2001)

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 02:59

Voici ce que j'ai écrit sur mon blog et ce que j'ai ajouté :



avenir-png.png

   Not' ptit' coin d'paradis à nous...


Bonjour amis Lecteurs,

Etant donné les circonstances,

étant donné le monde qu'on nous prépare,
au mieux totalitaire et inhumain,
au pire ravagé par une guerre mondiale,

je vous propose de passer à la vitesse supérieure,
de nous préparer, d'oser créer ensemble du nouveau.


petit-prince-copie-4.jpg


Il est parmi vous des citoyens conscients de tout ce qui se prépare, avertis,
des citoyens pour qui l'idole n'est pas Mâmon, le Dieu Argent,  ou encore
la compétition entre tous, le consumérisme, le quantitatif, la rivalité, 
l'égoïsme, et qui rêvent d'un retour en arrière, de simplicité de vie,
de qualitatif, de fraternité, de coopération, d'entraide.

Je leur propose, surtout s'ils sont sans trop d'attaches familiales,
s'ils sont libres et prêts à vivre autre chose,
je leur propose, donc, de se concerter
et ensemble, de trouver une terre à acheter, à partager, 
une terre éloignée de la ville, une terre dans la nature, 
campagne, mer, ou aux pieds des montagnes,
mais préservée, et ensuite de s'y installer,
une caravane suffit (ça vaut mille euros), un mobil-home
(il y en a de beaux, confortables, spacieux),
ou un bungalow, ou une maisonnette, 
et puis des espaces de vie communs, 
quelque chose de chatoyant, de convivial, 
de simple, de réellement fraternel et communautaire,
vivant un peu comme les premiers chrétiens (Actes 3),
"n'ayant qu'un seul coeur et une seule âme, 
partageant tout entre tous, à chacun selon ses besoins", 
et sans aller jusqu'à cette communion des biens, au moins avoir
une communion des compétences et des coeurs,
basée sur deux ou trois choses:
L'éthique, l'idéalisme, la simplicité de vie... 


paysage-campagne-copie-1.jpg


Partager un petit coin de terre préservé, loin des turbulences,
des rejets, des mesquineries, des égoïsmes, des cupidités,
un petit bout de terre où la délaissée et le divorcé bougon, désenchanté,
pourront se sentir aussi bien que les jeunes couples partageant un amour ardent,
un petit coin de paradis où l'ancien et l'enfant pourront échanger, communier,
et révéler au monde alentour la joie du partage, de la communion, de la fraternité en actes.

Alors, on esquisse quelque chose ? Prêts à vendre votre lopin de terre,
votre appart', ou à placer vos économies, dans un bout de rêve à cultiver ?

Moi, Eva, je coordonnerai cette initiative tendre et douce


evaresis@yahoo.fr

Cordialement, eva



Reçu:

 
Pourquoi pas une rubrique spécifique pour cette création d'une nouvelle réalité, d'un nouveau monde, d'un nouveau paradiglme ?
 

Le mélange avec la crise, l'utopie, zeigeit...tout cela est un peu touffu...

Connaissez-vous ce site ?

www.nouveau-paradigme.com et spécialement son forum ?

Bien cordialement
(suite sous l'image, un des projets en cours de réalisation au Canada, comme la Cité Radieuse à Marseille de Le Corbusier))


                         
                                        http://www.bioperfection.com/arc-en-ciel/


Le monde actuel est notre reflet. Il est tel que nous sommes, perdu et dégénéré, se sentant victime d'une oppression grandissante qui l'accable. Il a perdu sa connexion avec la nature, avec la vie véritable. Il se sent faible, impuissant et prisonnier (..) Les humains...
doivent cesser de créer des victimes et d’être des victimes


"On ne change jamais les choses en combattant la réalité existante. Pour changer quelque chose, construisez un nouveau modèle qui rendra inutile l'ancien."

Richard Buckminster Fuller

"Pour survivre en tant
qu'espèce, nous devons nous rassembler : il nous faut nous abandonner à la vie exaltante que fait naître la communauté."

Hunter "Patch" Adams


Voici quelques-uns des concepts qui façonnent les généralisations à l’heure actuelle :

  • Le pouvoir et la permission sont entre les mains d'une divinité extérieure.

  • La violence est la façon de résoudre les différends.

  • Les êtres humains sont plus différents qu'ils ne sont semblables.

  • Avoir raison est plus important que comprendre.

  • Le passé contrôle le futur.

  • Le luxe et les plaisirs sont indispensables pour être heureux.

  • La complexité est plus satisfaisante que la simplicité.

  • La raison du plus fort est toujours la meilleure.

  • Le service et le sacrifice sont les cadeaux ultimes qu'une personne peut offrir aux générations futures.

  • Il n'y a pas assez de ressources et, pour les posséder, on doit les dérober aux autres.

  • Si quelque chose « cloche », les lois et les règlements peuvent régler la question ou la solution se trouve dans un contrôle accru.

La liste est sans fin. 
extrait de http://www.nouveau-paradigme.com/situation.htm
Vivre en accord avec les simples lois universelles


http://r-sistons.over-blog.com/article-appel-d-eva-aux-lecteurs-se-preparer-ensemble-a-une-vie-simple-solidaire-45040867.html


Bienvenue sur ce site dédié à la création d'un monde nouveau. Notre mission première est de diffuser l'information relative à ce projet en publiant certains documents d'intérêt. Sur ce site, vous pourrez:


  • Vous procurer les livres décrits sur cette page.

  • Voir quelle est la situation actuelle de l'humanité et pourquoi nous devons la changer.

  • Voir l'action que nous préconisons pour la création d'un nouveau paradigme.

  • Consulter et participer à nos trois forums.

  • Lire et contribuer à la rédaction d'une déclaration d'intention collective.

  • Lire et contribuer à la rédaction d'un scénario collectif pour l'établissement d'un nouveau paradigme.

  • Participer concrètement à la création consciente de ce nouveau paradigme.

  • Participer à des projets s'inspirant des idées du nouveau paradigme.

  • Voir quelles sont les quatre lois universelles de base.

  • Lire des articles intéressants sur des sujets connexes.

  • Avoir accès à des documents provenant d'autres sources.

Ce site web est le site francophone officiel de la trilogie du Manuel pour le nouveau paradigme, une suite de messages transmis à l'humanité pour l'aider à se libérer de l'emprise de la domination intérieure et extérieure qui l'empêche d'exprimer librement sa souveraineté.




Volume I - Manuel pour le nouveau paradigme     Volume II - Embrasser le rêve     Volume III - Devenir

Cliquez sur l'image pour l'agrandir et lire la description




Des écovillages

Dans l'optique de mettre en pratique tous les principes et les idées énoncés dans le scénario du nouveau paradigme, nous avons eu l'idée d'un projet.

C'est le projet de création et de construction de communautés intentionnelles de type écovillage. Celles-ci, en plus d'être des milieux de vie idéaux, serviraient de terrains d'expérimentation du monde nouveau ainsi que d'exemples à suivre pour d'autres projets du même genre.

Une telle communauté est présentement en formation dans les Laurentides du Québec, au Canada. C'est La Communauté Arc-en-ciel. Vous pouvez en avoir une petite idée en visitant sa page web : www.bioperfection.com/arc-en-ciel .

Des vidéos

Nous avons remarqué qu'il y a très peu de vidéos francophones portant sur la création d'un nouveau monde ou sur les lois universelles.

Ce projet vise la production de vidéos originales faites par des cinéastes professionnels de même que la traduction française de vidéos déjà existantes.

Ce moyen de communication de plus en plus populaire est idéal pour diffuser l'information sur le sujet et pour propager la vision d'un nouveau paradigme.

Pour contribuer

Tous ceux et celles qui auraient des idées ou des contributions à offrir sont les bienvenu(e)s. Voir au bas de la page d'accueil.



http://www.nouveau-paradigme.com/

 

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Présentation

  • : Coups de coeur d' Eva R-sistons
  • : Les coups de coeur d'eva, administratrice des blogs R-sistons à l'intolérable, à la désinformation, à la crise, etc. En particulier, elle braque le projecteur sur des blogs qui lui semblent particulièrement intéressants, sur le fond ( engagements, humanitaire, spiritualité, arts...), sur la forme (qualités de présentation, personnalité de l'auteur, originalité...). Ses coups de coeur, tout simplement, qu'elle partage fraternellement avec vous !
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  • Eva R-sistons
  • Carrière: Journaliste,  écrivain  Lauréate Académie Française, Divorcée, 3 enfants. Franco-Russe. Citoyenne du monde, humaniste
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